Article en-us | Roots in PRO-MIX CONNECT

Obtenir des résultats optimaux avec une souche spécifique de plante n’est pas un exploit qui s’accomplit par hasard. La science et les technologies sont essentielles pour tirer le meilleur de tout le potentiel caché de vos plants. Les ingrédients actifs, tels que les champignons mycorhiziens, sont définitivement une part importante de l’équation. Laissez-moi vous expliquer pourquoi.

Habituellement, lorsque vous entendez parler des bénéfices des mycorhizes, il est seulement question de l’augmentation de la capacité d’absorption des éléments nutritifs et de l’eau. L’impact sur vos plants étant une croissance augmentée et plus rapide. Ces bénéfices sont bien réels, mais vous devez savoir qu’ils vont bien au-delà. Les mycorhizes aident à atteindre le plein potentiel génétique des plants en induisant une réaction systémique globale de ceux-ci. Je parle ici de stimulation du chémotype naturel du plant. Pour les plantes médicinales, vous l’avez probablement deviné, cela signifie d’augmenter la synthèse de molécules telles que les cannabinoïdes et les terpènes.

Tous les inoculants mycorhiziens ne sont pas égaux

Avant d’aller plus loin au sujet de la réaction systémique, il est important de comprendre que tous les inoculants mycorhizien ne sont pas égaux, et que cela est particulièrement vrai au sujet des plantes médicinales. En travaillant avec un microorganisme et une culture ayant un cycle court comme les plantes médicinales, il n’y a pas de place pour l’erreur ou les deuxièmes chances. Tout doit fonctionner, et ce rapidement pour obtenir tous les bénéfices voulus. Ce que cela signifie, c’est qu’un inoculant vraiment efficace doit être:

Viable Près des racines Concentré
Il doit être viable lors de son utilisation. Souvenez-vous que seules les spores viables (en quelque sorte des semences de champignons) peuvent coloniser les plants efficacement.  Il doit être appliqué près du système racinaire pour permettre à la symbiose de survenir le plus rapidement possible.  Il doit être concentré afin de génération une réaction plus forte et pour augmenter les chances que la connexion soit efficace.

L’inoculant mycorhizien PRO-MIX® CONNECT™ a été conçu pour les producteurs de plantes médicinales avec ces trois aspects en tête. Avec 6000 spores viables par gramme, cet inoculant est le produit de ce type le plus concentré sur le marché. En le mélangeant à de l’eau et en l’appliquant sur les racines de vos clones (boutures), vous obtenez environ 30 000 spores viables en contact direct avec le système racinaire. La symbiose se produira, et elle se produira rapidement.

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La réaction systémique - Les 4C

Cela étant dit, revenons à notre réaction systémique globale. Avant même d’obtenir une meilleure absorption d’éléments nutritifs et d’eau avec les mycorhizes, il y a un tout autre processus à travers lequel les deux organismes, le champignon et la plante, doivent passer. Le processus complet peut être subdivisé en 4 étapes, ou les 4C comme j’aime bien les appeler : la communication, le contact, la connexion et la complétion. En d’autres mots, c’est l’établissement d’une relation. Il est important de comprendre que les processus physiques et chimiques sont liés lorsque l’on parle de physiologie végétale. Cela fait en sorte que de petits changements peuvent être à l’origine de réactions importantes.
 

Illustration les 4Cs

Phase présymbiotique

Lorsque la plantes est inoculée, les spores doivent germer en direction des racines pour survivre. C’est pourquoi les racines et les spores produisent des signaux chimiques dans le sol pour établir une COMMUNICATION (étape 1). Elles communiquent entre elles afin que les spores germent dans la bonne direction et que les racines se préparent à leur arrivée.

Éventuellement, les hyphes atteindront les la surface des racines pour établir le CONTACT (étape 2) et pénétrer à l’intérieur des cellules racinaires. Ces deux étapes (la COMMUNICATION et le CONTACT) constituent la phase présymbiotique. Même si la symbiose n’est pas encore établie, cette phase a un impact sur le métabolisme de la plante. Sommairement, la communication chimique et l’interaction avec les champignons stimulent la plante qui produira plus de métabolites (Isoprène), essentiels à la production de terpènes et de cannabinoïdes. Plus il y aura de COMMUNICATIONS et de CONTACTS, plus la stimulation sera importante.

Phase symbiotique

Ensuite survient la phase symbiotique. Lorsqu’une hyphe atteint le cortex (couche d’une cellule sous l’épiderme de la racine), elle pénètre la cellule racinaire et produit un arbuscule. Les arbuscules sont essentiellement les centres de distribution entre les champignons et la plante; c’est dans ces structures qu’ils s’échangent des éléments nutritifs, de l’eau, des sucres et des lipides. Lorsque des arbuscules sont produits, la CONNEXION entre les champignons et les plantes est établie. Cette CONNEXION génère des changements chimiques et physiques dans les cellules colonisées.

Ces changements mènent à leur tour à la production de plus de métabolites (Isoprène). À partir de ce point, les mycorhizes se développent et produiront un système racinaire secondaire de filaments (hyphes) qui exploreront le sol à la recherche d’éléments nutritifs et d’eau. La COMPLÉTION de ce processus engendre les effets connus des mycorhizes dans l’industrie : croissance plus rapide (période végétative plus courte), résistance aux stress, augmentation de rendement et de densité des trichomes. Tout ça, plus l’augmentation de puissance (THC, CBD, etc.) et le meilleur profil de terpènes.

En conclusion, les mycorhizes sont parfaites pour augmenter votre rendement, mais également la qualité globale de vos cultures, pourvu que votre inoculant mycorhizien ait les qualités requises. La rentabilité n’est qu’un argument de plus pour les producteurs qui souhaitent repousser les limites de leurs plantes.